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 mad sounds. (albus)

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Gryffondor
James Potter
James Potter
Date d'inscription : 20/08/2015
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Distinction : quidditch, poursuiveur, capitaine.

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MessageSujet: mad sounds. (albus)   mad sounds. (albus) EmptyVen 23 Oct - 10:12

Après être sorti de la salle commune pour éviter de voir Adonis se mettre à courtiser Dorcas, le jeune homme n’a fait qu’errer dans les couloirs, incapable de se lancer à la recherche de Lily, qui devait être en cours de toute façon. Lui-même a failli ne pas se rendre dans son cours de la troisième heure, trop blessé pour avoir envie de travailler. Mais afin d’avoir bonne conscience, il s’y rend tout de même, ne suivant les paroles de son professeur que d’une oreille distraite, oubliant presque de prendre en note le devoir donné pour la semaine suivante. Au moment de se trainer jusque dans la Grande Salle, il se ravise soudainement, décidant de louper le repas pour se diriger vers la salle commune. A la fin de l’heure consacrée au repas, il se rappelle alors le conseil d’Adonis : aller parler à Albus. Descendant les escaliers à toute vitesse, il manque d’emboutir quelques élèves au passage, mais parvient tout de même à trouver la préfète de Poufsouffle, à laquelle il demande rapidement où il pourrait trouver Albus. Celle-ci lui indique alors le chemin de serres de botanique et c’est en courant que James rejoint l’extérieur du château, où il ne tarde pas à reconnaître son frère, quand bien même celui-ci lui tourne le dos. « Albus, attends ! » le hèle-t-il aussitôt alors qu’il accélère le pas, tentant de rattraper son frère. Le Poufsouffle finit alors par se retourner en levant un sourcil, adoptant un air perplexe. Il semble lui falloir quelques instants pour reconnaître James, avant qu’il ne se retourne complètement. « James ? Qu’est-ce que tu fais là ? Tu n’as pas cours ? » s’étonne alors le préfet, visiblement intrigué par la présence de James près des serres de l’école, alors que ce sont les sixièmes années qui les occupent. Et que le capitaine de l’équipe de Quidditch de Gryffondor, n’a jamais choisi de poursuivre son cours, jugé inutile pour le métier qu’il souhaite faire. Et tant mieux pour lui, car il n’a jamais vraiment affectionné cette matière, quand bien même celle-ci est enseignée par un ami de la famille. « Je ne sais pas si tu le sais, mais Lily n’est plus à l’infirmerie. Seul le frère de Dorcas a été blessé. Hélios, je crois. Lily s’est simplement inquiétée de son absence et est parti à sa recherche. Elle l’a retrouvé en sang. Il s’est fait agressé. » Se mordant la lèvre inférieure, le Gryffondor se trouve tout d’abord contraint de regarder ailleurs, alors que les éléments de la journée lui reviennent en tête et qu’il se trouve engloutit par une tristesse intense. Pourtant, il n’a vraiment pu oublier ce qui s’est passé, puisque c’est justement pour ça qu’il vient voir son frère. Autrement, il n’est pas dans ses habitudes de courir après Albus. « Je… Je sais déjà tout ça. » juge-t-il utile de dire, afin que son jeune frère ne se sente pas obligé de lui en dire plus. Il se demande simplement si celui-ci a eu la version d’Hélios, concernant le fait qu’il l’ait attaqué. Pourtant, à la vue de la réaction du préfet, il peut presque dire assurément, que celui-ci ne sait rien concernant ce détail. Tant mieux. Ou peut-être pas. James se sent soudainement mal à l’idée de lui en parler, quand bien même Adonis lui a conseillé de le faire. En quoi Albus pourra-t-il l’aider à sortir Lily du mauvais chemin dans lequel elle semble s’être engagée ? Cela parait improbable. « Tout va bien ? Tu as vu Lily ? Elle est choquée c’est ça ? » s’inquiète le préfet, revêtant un air inquiet que James ne lui a jamais vu. Il s’en veut alors un peu de vouloir l’inclure dans cette histoire, mais en même temps, c’est pour le bien de la famille. Ils ne peuvent pas simplement laisser Lily mal tourner. Et Albus risque de lui en vouloir de ne pas l’avoir laissé l’aider. « Non, pas choquée. Enervée plutôt. » répond simplement le Gryffondor après être resté silencieux durant un temps. Baissant la tête vers le sol, il effleure les graviers du bout de son pied, traçant un sillon sur le chemin. Il réfléchit ainsi à ce qu’il va bien pouvoir dire, avant de lancer : « Albus, il faut que je te parle. » sans toutefois relever la tête. Il réfléchit déjà à comment il va bien pouvoir présenter les évènements du matin même, à l’infirmerie. Cela lui fait déjà un mal fou de se les remémorer. « C’est urgent ? J’ai cours là. » demande alors Albus, le contraignant à redresser la tête pour tenter d’intercepter le regard de son frère, qui a alors détourné la tête pour regarder en direction de son lieu de cours. Ce n’est que lorsqu’il le regarde de nouveau, que James décide finalement de reprendre la parole après avoir expiré un bon coup. « Oui, j’ai besoin de toi. Lily... Lily croit que c’est moi qui l’ai attaqué. » avoue-t-il finalement, son estomac se tordant face à l’effort que cela lui demande d’avouer une telle chose. Car cela lui rappelle ce qu’il s’est réellement passé. Il ne comprend toujours pas pourquoi Hélios lui a dit une telle chose, quelle genre de vengeance malhonnête le Serpentard a voulu prendre sur lui, mais cela lui fait le plus grand mal de savoir que Lily puisse croire pareille chose. « Et… C’est vrai ? » Se raccrochant avec la réalité, James fronce alors les sourcils. Il n’aurait jamais cru que son frère puisse le croire capable de faire une pareille chose et il commence réellement à se demander s’il a bien fait de suivre le conseil d’Adonis et de venir le trouver. « Non ! Bien sûr que non. » s’empresse-t-il alors de dire alors qu’Albus se met à hocher lentement la tête. Le Gryffondor ne veut pas le laisser penser une chose pareille, c’est complètement absurde. Il n’est pas venu pour se voir accusé de choses supplémentaires, il n’est là que pour que le Poufsouffle l’aide à sortir Lily de la mauvaise influence qui s’est emparée d’elle. « On l’a vu sur la carte de papa, hier soir. Ils étaient tous les deux, Hélios et Dorcas, dans un couloir des cachots dans lequel personne ne passe jamais. Lily m’avait dit qu’il ne s’entendait pas et on s’en est étonnés. Dorcas est alors passée devant nous et on s’est cachés sous la cape pour qu’elle ne nous voie pas. Lorsqu’elle est partie, on a décidé de se séparer, nous aussi. » Bien sûr, ils ne pouvaient pas simplement rester là alors que les préfets se mettaient à vadrouiller dans les couloirs. Et si James a dû attendre durant un moment, pour être sur que la préfète en chef ne le voit pas monter les escaliers, cela n’empêche pas qu’il n’a fait aucun détour par les cachots avant de gagner sa salle commune, contrairement à ce que semble croire sa sœur. « Hélios a été lui dire que je l’avais attaqué et Lily le croit parce qu’on a failli se battre avec Hélios, dans le train. Sauf que je ne suis pas passé dans ce couloir, je suis retourné directement dans ma salle commune. » finit-il de raconter ce qu’il s’est passé, plongeant alors de nouveau son regard dans celui, perplexe, du Poufsouffle. « Est-ce que tu es en train d’accuser Dorcas de l’avoir attaqué ? » lui demande alors Albus et James reste un instant stoïque. Il n’avait pas envisagé cette possibilité jusqu’à présent et le Poufsouffle vient de parvenir à semer le doute dans son esprit. Bien sûr, cela se tiendrait étant donné que Lily lui a dit que les deux Avery ne s’entendaient pas et que les Potter ont pu les voir sur la carte ce soir là, tous deux étant dans le couloir où Hélios a été retrouvé blessé. Mais il n’a aucune preuve du fait que Dorcas ait pu attaquer le Serpentard et puis, il serait compliqué de se lancer dans de telles accusations alors qu’Albus ne sait pas qui est réellement la préfète-en-chef. Aussi le Gryffondor s’empresse-t-il de corriger son jeune frère : « Mais pas du tout ! Je pense juste qu’Hélios a une mauvaise influence sur elle. Qu’il est en train de lui retourner la tête, de la manipuler pour la faire mal tourner. Je ne lui fais pas confiance. » Albus hoche alors de nouveau la tête, comme pour signifier à James qu’il a bien compris où il voulait en venir cette fois. Cela rassure quelque peu l’aîné des Potter, qui ne se montre pas pour autant plus sûr de lui. Entre le fait de comprendre ce qu’il se passe et celui d’accepter de l’aider, il y a tout de même un fossé qui se trouve être énorme. Aussi prend-t-il son courage à demain pour finir de réclamer à son frère ce qu’il est venu lui demander, justement. « Est-ce que tu pourrais aller lui parler pour la raisonner ? Elle… Elle ne veut plus me voir. » Baissant la tête, James enfonce ses mains dans les poches de sa robe de sorcier, prenant un air penaud. Pour lui, il est extrêmement dur d’avouer à Albus que leur sœur ne veut plus lui parler, alors qu’il a toujours été son préféré jusqu’à présent. Il ne veut pas voir le regard que le Poufsouffle lui lance, persuadé que celui-ci va se moquer de lui, dire qu’il ne s’agit que d’une querelle qui se terminera bien vite. Mais il ne la connait pas aussi bien que lui, ne peut pas savoir qu’ils ne se sont jamais disputés auparavant, que la situation est complètement inhabituelle. Et cela plonge James dans une profonde détresse. « Je dois aller en cours, là. Mais dès que je la croise, je vais aller lui parler et essayer de la raisonner. » Alors qu’il redresse la tête, n’en croyant pas ses oreilles, James ne peut que remarquer le sourire réconfortant que lui adresse Albus. S’ils étaient plus proches, James aurait certainement été lui donner une accolade pour le remercier de le croire, mais aussi de lui venir en aide. Au lieu de quoi, il se contente de bafouiller un : « Me-merci. » reconnaissant. Il ne se sent alors pas fier du tout, mais loin de se moquer de lui, Albus se contente de hausser les épaules. Un blanc s’installe alors entre les deux frères, qui semblent tous deux plongés dans leurs propres pensées, aucun des deux ne semblant capable de trouver une solution rapide et efficace à la situation. Pourtant, Albus finit par s’éloigner, adressant alors un signe de main à James, certainement pour lui signifier de ne pas s’inquiéter, que tout va s’arranger. Le Poufsouffle s’est toujours montré loyal – une caractéristique de sa maison, tout de même – et optimiste, aussi le Gryffondor se trouve presque soulage de le voir relativiser ainsi. Aussi lui adresse-t-il un signe de main en retour, comme pour le remercier à nouveau, mais son frère s’est déjà retourné, ne pouvant ainsi pas percevoir son geste. James manque alors de sursauter lorsqu’Albus lui lance par-dessus son épaule : « Ecris à papa et maman pour leur dire qu’elle va bien ! » Le capitaine de l’équipe de Quidditch de Gryffondor, comprend alors aussitôt pourquoi son jeune frère lui demande de réaliser cette tâche lui-même. Si ses parents recevaient des nouvelles de Lily de quelqu’un d’autre, ils risqueraient de s’inquiéter de ne pas avoir de courrier de James, qui est toujours le premier à donner des nouvelles de sa sœur. Aussi acquiesce-t-il à la requête d’Albus, quand bien même celui-ci ne peut pas le voir. Il ne bouge pourtant pas pour autant, se sentant toujours aussi vide dans l’intérieur. Un peu comme s’il s’était fait rouler dessus par le Magicobus, ensemble. Se laissant glisser contre le mur du château, il décide finalement de prendre le temps d’écrire à ses parents avant de gagner ses propres cours. De toute façon, il se montre trop abattu pour s’y rendre tout de suite.
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Poufsouffle
Albus Potter
Albus Potter
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Distinction : préfet.

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MessageSujet: Re: mad sounds. (albus)   mad sounds. (albus) EmptyVen 23 Oct - 10:13

Ce midi-là, Albus s’empresse d’engloutir une assiette légère, avant de gagner l’infirmerie au pas de course. Après tout, James lui a bien dit qu’ils ne pouvaient pas voir Lily avant ce moment de la journée, non ? Comme il n’a pas vu son frère aîné dans la Grande Salle, le préfet se doute que le Gryffondor doit déjà être présent dans l’infirmerie. Mais alors qu’il pousse la lourde porte menant à l’intérieur, il ne tarde pas à remarquer que quelque chose cloche. En effet, aucun des deux autres Potter ne se trouve présent, et seul un lit semble occupé. S’en rapprochant, Albus ne tarde pas à reconnaître l’Avery, duquel il demande rapidement l’état et ce qui a bien pu lui arriver. Celui-ci lui expose alors brièvement la situation, mais aussi ce pourquoi Lily n’est pas présente – visiblement, il s’est rendu compte que le Potter n’est pas là pour lui. Après l’avoir salué et lui avoir souhaité un bon rétablissement, Albus quitte alors les lieux pour regagner sa salle commune où il récupère ses affaires pour les cours de l’après-midi. Alors qu’il se dirige vers les serres du château, il ne peut s’empêcher de se demander pourquoi il n’a pas vu James dans la Grande Salle et où il pouvait bien être s’il n’était pas à l’infirmerie. Il en vient à la conclusion que James a dû se rendre à l’infirmerie juste avant de manger, et qu’ils ont dû se croiser sans s’apercevoir, lorsqu’une voix qu’il connait bien ce met à le héler : « Albus, attends ! » Fronçant les sourcils, le Poufsouffle se demande pendant un instant s’il n’a pas fait qu’imaginer la voix de James. Lançant un rapide coup d’œil derrière lui, persuadé de ne pas voir son frère derrière son épaule, il adopte pourtant un air perplexe alors qu’il lui semble l’avoir vu. Une hallucination ? Non, il lui suffit de se retourner complètement cette fois, pour constater que le Gryffondor se trouve bien derrière lui, avançant dans sa direction. « James ? Qu’est-ce que tu fais là ? Tu n’as pas cours ? » s’étonne-t-il à haute voix, quelque peu sceptique de le retrouver face aux serres alors que seuls les élèves de son année, y ont cours sur ce créneau. Enfin, cela, il le déduit de ce qu’il se passait durant les années précédentes, mais à moins qu’un second professeur de botanique soit embauché par l’école de sorcellerie, il serait difficile de faire deux cours de botanique en même temps. En voyant que son frère ne semble pas décider à répondre, Albus s’approche alors de lui de quelques pas, afin que personne d’autre n’entende ce qu’il s’apprête à dire à l’attention de James. « Je ne sais pas si tu le sais, mais Lily n’est plus à l’infirmerie. Seul le frère de Dorcas a été blessé. Hélios, je crois. Lily s’est simplement inquiétée de son absence et est parti à sa recherche. Elle l’a retrouvé en sang. Il s’est fait agressé. » James semble soudainement bouleversé par ce qu’il entend et Albus ne peut alors pas s’empêcher de se demander ce qui ne va pas. Son frère devrait être heureux de savoir que Lily se porte bien et ne soit pas blessée.   « Je… Je sais déjà tout ça. » balbutie James, visiblement mal à l’aise. Une façon de faire qui ne lui ressemble pas, d’après Albus, qui se montre soudainement très inquiet. Qu’est-ce que son frère sait que lui-même ignore ? Hélios semble lui avoir conté toute l’histoire et il ne voit pas ce qui peut bien clocher pour que James se montre si mal à l’aise.   « Tout va bien ? Tu as vu Lily ? Elle est choquée c’est ça ? » demande le préfet, désireux de comprendre pourquoi James se montre aussi étrange. Il se montre pressé de savoir ce que son frère a à lui révéler, bien que celui-ci semble prendre un temps infini avant d’enfin lâcher quelque chose, de plutôt vague qui plus est. « Non, pas choquée. Enervée plutôt. » Baissant les yeux vers le sol, James joue alors du bout du pied avec les graviers du chemin. Le Poufsouffle le regarde faire sans rien dire, attendant que son frère prenne de nouveau la parole. « Albus, il faut que je te parle. » finit-il par ajouter en gardant la tête baissée. Jetant un coup d’œil en direction des serres, le Poufsouffle remarque alors que ses camarades semblent déjà s’être installés autour des tables, attendant leur professeur. Bien sûr, Albus pourrait arriver en retard puisqu’il connait bien le professeur Londubat, qui est un ami de la famille, mais il se sentirait profondément mal d’abuser de cette position. « C’est urgent ? J’ai cours là. » Tournant de nouveau la tête en direction de James, Albus se trouve un instant frappé par le regard empli de tristesse que lui renvoie son frère. Jamais il ne l’a vu dans cet état là et cette constatation lui arrache un frisson. Il y a dû se passer quelque chose de vraiment grave pour que James vienne le chercher lui, et se trouve plongé dans un tel état de tristesse en plus de ça. « Oui, j’ai besoin de toi. Lily... Lily croit que c’est moi qui l’ai attaqué. » finit par balbutier le Gryffondor à son attention. Albus se trouve alors un instant bouche bée, craignant que son frère ne lui fasse une grande révélation comme quoi il a réellement perpétré un tel acte. Cela ne lui ressemble pas, mais à ce qu’il a entendu dire, il n’était pas loin de le faire dans le train, la veille. « Et… C’est vrai ? » ose-t-il finalement demander à son frère après avoir passé un long moment silencieux. « Non ! Bien sûr que non. » s’empresse de lui répondre James, le soulageant alors quelque peu. Il serait bien embarrassé si son frère avait mis plus de temps à répondre, car il n’aurait alors pas pu s’empêcher de le soupçonner et de remettre sa parole en cause. Il ne peut pas simplement le soutenir s’il savait que son frère avait fait quelque chose d’aussi grave, car il s’agit de son rôle de préfet que de veiller au bien être de chaque élève de Poudlard.  Mais la spontanéité de James finit de le convaincre qu’il se trouve être innocent. « On l’a vu sur la carte de papa, hier soir. Ils étaient tous les deux, Hélios et Dorcas, dans un couloir des cachots dans lequel personne ne passe jamais. Lily m’avait dit qu’il ne s’entendait pas et on s’en est étonnés. Dorcas est alors passée devant nous et on s’est cachés sous la cape pour qu’elle ne nous voie pas. Lorsqu’elle est partie, on a décidé de se séparer, nous aussi. » Albus tente alors de se figurer la scène, imaginant ce qui a bien pu se passer. Mais pour lui, tout cela a toujours été un peu difficile à comprendre. Quand bien même il connait l’existence des objets magiques qu’a donnés son père à son frère et sa sœur, il ne les a jamais eut pour autant en sa possession, ce qui rend leur utilisation assez floue à ses yeux. Il ne parvient qu’à peine à s’imaginer la carte. « Hélios a été lui dire que je l’avais attaqué et Lily le croit parce qu’on a failli se battre avec Hélios, dans le train. Sauf que je ne suis pas passé dans ce couloir, je suis retourné directement dans ma salle commune. » Les paroles de son frère sonnent d’une bien étrange façon aux oreilles du préfet, qui semble y déceler une accusation à peine sous-entendue. « Est-ce que tu es en train d’accuser Dorcas de l’avoir attaqué ? » demande alors Albus, peu sûr de lui. Il ne parvient pas à imaginer Dorcas en train d’attaquer son frère, cela ne lui ressemble décidément pas. Mais c’est l’accusation qui semble ressortir des paroles de James. Et le Poufsouffle commence réellement à se dire qu’il s’agit d’une histoire à dormir debout. Lily qui ne veut plus parler à James, James qui vient lui parler pour demander son aide, Dorcas qui est accusée d’attaquer quelqu’un – son frère, qui plus est. Tout cela parait bien étrange à Albus, qui a du mal à comprendre ce qui est en train de se passer. « Mais pas du tout ! Je pense juste qu’Hélios a une mauvaise influence sur elle. Qu’il est en train de lui retourner la tête, de la manipuler pour la faire mal tourner. Je ne lui fais pas confiance. » s’empresse de le corriger le capitaine de l’équipe de Quidditch de Gryffondor, alors qu’il semble remarquer que quelque chose cloche dans la tête d’Albus. Celui-ci hoche alors doucement la tête, comme pour signifier à son frère qu’il a bien compris le problème, cette fois. Enfin, il n’en comprend toujours pas la cause, puisque tout semble décidément trop flou, mais cela est tout de même mieux que rien. « Est-ce que tu pourrais aller lui parler pour la raisonner ? Elle… Elle ne veut plus me voir. » Son aîné baisse alors la tête, visiblement honteux et Albus ne peut alors empêcher son cœur de se serrer. Jamais il ne l’a vu dans cet état là. Jamais il n’aurait cru entendre un jour que les deux inséparables Potter, puissent arrêter de se parler. Et quand bien même Hélios est le meilleur ami de Lily, il serait étonnant qu’elle cesse de lui parler sans entendre la version de James. Surtout qu’Albus ne parvient pas à se rappeler d’avoir vu l’Avery mal à l’aise en sa présence. Rien ne laissait présager que son frère aîné ait attaqué le jeune homme qu’il avait face à lui, sans quoi celui-ci aurait sans doute agit différemment. Et c’est ce qui pousse le Poufsouffle à constater une nouvelle fois, que quelque chose cloche dans cette histoire. Aussi décide-t-il de faire confiance à James. Après tout, il ne serait pas venu lui annoncer qu’il était coupable, s’il l’était vraiment. « Je dois aller en cours, là. Mais dès que je la croise, je vais aller lui parler et essayer de la raisonner. » Alors que son frère redresse la tête, Albus lui adresse un sourire se voulant réconfortant. Il se montre prêt à l’aider. Parce qu’il est son frère et que, comme lui, il ne veut pas voir Lily tomber dans des travers qui ne lui ressemblent pas. « Me-merci. » bafouille alors James à son attention, visiblement touché qu’il accepte de lui venir en aide. Albus se contente alors de hausser les épaules : comment aurait-il pu ignorer la détresse de son frère ? La famille, c’est fait pour s’entraider. Lui adressant un signe de la main signifiant il n’y a pas de quoi, il finit alors par s’éloigner, soucieux de ne pas arriver en retard à son cours. Il est persuadé que la situation va s’arranger et qu’elle ne l’empêchera pas de montrer qu’il est un bon préfet, capable d’arriver à l’heure en cours. Mais tandis qu’il s’éloigne, étant déjà à quelques mètres de James, il finit par lui crier : « Ecris à papa et maman pour leur dire qu’elle va bien ! » Puis il presse le pas afin de rejoindre la serre de botanique, où les élèves de son année se trouvent déjà en place. Mais alors qu’il pensait que cette situation n’était pas si dramatique, il ne parvient pas à cesser d’y penser durant toute l’heure puis durant les cours suivants. En vérité, il se demande comment il pourra bien parvenir à raisonner Lily, si elle n’écoute même plus James. La tâche lui semble moins aisée qu’au premier abord, voir même complètement insurmontable. Pourtant, il soupire un bon coup – ce qui a le don de lui attirer un regard étrange de la part d’Hagrid lors du cours de soin aux créatures magiques – en essayant de relativiser, décidant de ne pas se laisser submerger par la gravité de la situation.
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