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Anecdotes:
C’est l’âme meurtrie que je regarde ma mère empaqueter nos affaires, fourrant habits et objets au fond de l’une de ces malles sorcières dans lesquelles tout ne peut que rentrer. Mes phalanges serrant fermement le bois de la porte de la chambre, je ne peux empêcher quelques larmes de ruisseler sur mes pommettes, ne prenant même plus la peine de les éponger d’un revers de manche. « Dis maman, pourquoi on déménage sans papa ? » je finis par lui demander alors que mon cœur bondit douloureusement dans ma poitrine. J’ai peur de la réponse, de ces mots qui ne vont pas tarder à sortir de ses lèvres pour venir heurter mes oreilles de leur lourde vérité. Elle prend la peine de refermer la malle d’un coup de baguette avant de se tourner vers moi, la gorge visiblement nouée. Ses yeux sont rougis par les larmes qu’elle s’évertue pourtant à contenir, je le remarque alors que ses prunelles trop brillantes se posent sur moi, peu rassurantes. « On retourne en France. Chez tes grands-parents. Ce n’est pas définitif, on retrouvera papa plus tard. » Mensonges. Je ne peux que le constater alors que trois semaines plus tard, nous n’avons pas bougé du petit château où réside ma famille maternelle. Aucune nouvelle de mon père, alors que l’on m’avait pourtant fermement soutenu qu’il ne tarderait pas à nous rejoindre. Et si nous sommes dans la résidence de mes grands-parents, je ne fais pourtant que croiser ma mère, tellement la bâtisse est grande et les personnes résidant ici ne me portent aucune attention. C’est alors que je prends encore l’un de ces repas, où je me retrouve seul dans la cuisine avec les elfes de maison, que je vois surgir ma mère, le visage pâle. Je ne l’avais pas depuis le matin et je me trouve loin d’être dupe. Quelque chose ne va pas, et ce n’est pas mon âme d’enfant qui va m’empêcher de le constater. Laissant choir mes couverts sur le bord de mon assiette à peine entamée, je me laisse glisser en dehors de cette chaise depuis laquelle mes pieds ne touchent pas le sol, pour rejoindre ma mère qui m’ouvre aussitôt ses bras pour que je m’y réfugie. Me serrant fort contre elle, posant son visage sur mon épaule alors qu’elle agrippe fort le tissu de mes vêtements, je ne tarde pas à sentir quelque chose d’humide venir imprégner mon étoffe. « Pa-papa est mort. » sanglote-t-elle d’une voix chétive. Aussitôt, mon cœur se sert et je fonds en larmes. Non, mon père ne peut pas être mort, c’est impossible. Pourtant, je reste là à pleurer, persuadé au fond de moi que ma mère m’énonce la vérité.
Retourner vivre au Royaume-Uni après cela, a été une expérience fort peu réjouissante. Car si nous ne sommes pas repassés par la maison à l’aspect miteuse de mon paternel, emménageant tout de suite dans la nouvelle résidence de ma mère – un manoir acheté en bordure de Londres –, je ne peux que me rappeler qu’il s’agit là de la terre de mon géniteur. « C’est grand. » je ne peux m’empêcher de constater à haute voix alors que ma mère referme la porte derrière nous. Les dernières notes de mes paroles se perdent en écho parmi les pièces vides, comme pour appuyer mes mots. « On s’habituera, c’est plus petit que chez papy et mamie. » me fait-elle tout de même remarquer. « Pourquoi on n’est pas restés chez eux ? » Pas de réponse. Je me tourne vers ma mère, cherchant à savoir pourquoi elle ne me répond pas, ayant la surprise de la trouver assise sur les marches en marbre, l’air effondrée. « On ne pouvait pas, on avait besoin d’un chez nous. » Cette réponse ne me convient guère mais je me contente de grimacer, sans toutefois relever quoi que ce soit. « Mais ça va aller, tu vas bientôt rentrer à Poudlard, tu ne trouves pas ça excitant ? » me relance-t-elle, un demi-sourire prenant cette fois place sur son visage. Et force m’est d’ailleurs d’avouer que cette première rentrée à Poudlard me comble d’excitation. Surtout lorsqu’il me faut faire mes emplettes de rentrée sur le chemin de traverse, prendre place au sein du Poudlard Express ou encore être réparti dans la maison Poufsouffle, celle-là même dans laquelle mon paternel a pris place avant moi. Mais par-dessus tout, c’est la vision de cette fille que j’ai auparavant croisé sur les quais de King’s Cross, ainsi que sur les barques menées par Hagrid, qui ne manque pas de me faire sourire. Reprendre goût à la vie même. « Powell, Evdokia. » énonce enfin la voix du professeur MacGonagall, donnant enfin un nom à cette rouquine qui n’a eu de cesse d’attirer mon regard depuis tout à l’heure. « Elle va aller dans quelle maison celle-là, tu crois ? » me chuchote doucement mon voisin à l’oreille, en se penchant vers moi. Je hausse alors légèrement les épaules, tout en répondant : « Ici, j’espère. » Mais le choixpeau ne tarde pas à m’ôter mes illusions alors qu’il l’envoie à gryffondor, ne laissant qu’une moue déçue sur mon visage, en lieu et place de l’excitation que l’on pouvait y voir auparavant.
Rentré de Poudlard pour célébrer les fêtes de fin d’année avec ma mère, je ne peux m’empêcher de me précipiter dans ses bras, aussitôt le pied posé sur le quai de la guerre de King’s Cross et ma valise extraite du Poudlard Express. Les quelques mois passés loin de l’unique famille qu’il me reste, n’ont de cesse de m’apparaître comme un temps infini. « Maman, enfin ! » je ne peux m’empêcher de laisser échapper alors que, abandonnant un instant ma malle sur le sol, je la prends dans mes bras. Venant m’entourer des siens, elle me presse fort contre elle, comme pour m’intimer à quel point elle est heureuse de me retrouver, elle aussi. « J’ai des choses à te raconter. » me souffle-t-elle finalement alors que, me relâchant, elle m’incite à me saisir de ma malle pour nous écarter du quai. Et en effet, elle possède de nombreuses choses à me raconter, puisque j’apprends qu’elle se trouve fiancée au mystérieux homme qu’elle n’a eu de cesse de voir cet été ; et que je vais enfin pouvoir rencontrer celui-ci. Et sa fille. Lorsqu’elle m’annonce qu’un repas est prévu avec ces deux personnes, jamais je n’aurais cru qu’il serait amené à se produire ça. Arrivés les premiers dans le restaurant sorcier choisi pour l’occasion, je manque de m’étouffer avec mon verre de jus de citrouille lorsque je vois survenir une chevelure flamboyante, du coin de l’œil. Coïncidence tout au plus, je ne vois pas ce que ferait la jeune femme qui occupe déjà la totalité de mes pensées, en ces lieux. Je me racle la gorge, tentant de dégager ma trachée et d’éclaircir mes pensées, avant de glisser doucement à ma mère : « Quand arrivent-ils ? » Sa réponse ne se fait pas attendre. « Ils sont là. » Pendant un instant, je ne parviens pas à détacher mon regard du sourire éclatant qu’elle affiche, mais je finis tout de même par m’en détourner pour observer les nouveaux arrivants. Je m’empourpre aussitôt alors que, après que mes prunelles se soient posées sur un homme imposant le respect, elles arrivent sur une silhouette que je ne connais que trop bien. « Eugène je suppose ? Je te présente ma fille, Evdokia. » me lance l'homme d’une voix forte en me serrant vigoureusement la main, tandis que je m’empourpre. Evdokia, ma sœur par alliance. J’ai du mal à apprécier l’ironie de la chose et je finis par baisser la tête, ne sachant comment réagir autrement.
L’annonce de l’arrivée de la coupe des quatre sorciers au sein de Poudlard, n’a pas manqué de faire frémir tout le château, excité par le retour de ces épreuves suivies par l’ensemble du monde sorcier. Surtout lorsque la rumeur se répandit que le champion de Poudlard n’était autre qu’un poufsouffle. C’est pourquoi mes anciens camarades et moi sommes revenus en masse pour acclamer celui ayant partagé notre salle commune. Mais beaucoup d’entre nous étaient loin de savoir ce qu’impliquerait ce genre d’épreuves. « Allez Cedric, on sait que tu seras le premier à brandir la coupe ! » je lance au champion de notre maison, que j’ai quelque peu appris à connaître au cours de ces cinq années partagées avec lui dans l’enceinte du château. « Ne nous déçois pas ! » lui lance également mon ami alors que nous nous éclipsons sur un dernier signe de tête de Diggory afin de rejoindre les gradins. Montant les escaliers quatre à quatre, nous cherchons à rejoindre une bonne place, ce qui n’est pas chose aisée puisque ceux-ci se trouvent déjà être bien pleins ; les élèves des différentes écoles et sorciers venus d’un peu partout, s’étant pressées pour obtenir les meilleures places. Si l’excitation précédent le début de l’épreuve fut au rendez-vous, celle-ci ne tarda pas à s’amenuiser en des conversations moins bruyantes alors que les heures passaient comme au ralenti. Puis, le bruit des tambours reprit, celui des trompettes. L’orchestre se remit en route, mais au lieu de voir sortir un vainqueur s’extraire du labyrinthe, ce sont deux personnes qui sont apparues. « C’est Cedric ? » je demande à mon ami alors que je crois reconnaître la tenue jaune et noir du poufsouffle. « Qu’est-ce que Harry fait, penché au-dessus de lui ? » enchérit-il d’une voix soucieuse. Peu à peu, la fanfare arrête la musique alors qu’un cri déchirant fend l’air, me glaçant le sang. Le père de Diggory accourt vers son fils, toujours étendu sur le sol alors que Potter est écarté du corps. « Il-il est mort ? » L’absence de réponse de mon ami, confirmant ainsi mes soupçons, est encore pire que n’importe quelle parole. Un frisson me parcourt l’échine mais ce n’est que plus tard alors que, tous deux réunis autour d’un bol dans l’enceinte de la tête de Sanglier, j’ose enfin reprendre la parole tandis que mes doigts tremblant effleurent doucement la table, comme s’ils étaient en quête d’une quelconque prise à laquelle se raccrocher. « On ne le reverra plus, n’est-ce pas ? » Je lève sur mon ami un regard implorant, alors que le visage de Cedric se dessine dans les reflets humides de mes prunelles. « Plus jamais. » confirme-t-il d’une voix vacillante. Je ne peux m’empêcher de laisser échapper un sanglot. Ainsi, c’est ce que l’on ressent lorsque l’on perd quelqu’un qui nous est cher ? Un ami ? Je n’ose même pas imaginer ce que cela doit faire avec un membre de sa famille. Mais la guerre qui vient de commencer, ne me laissera sans doute pas dans l’ignorance bien longtemps, je ne peux m’empêcher de l’envisager amèrement.
Silas Coleman
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